mardi 21 décembre 2010

Coup de cœur | L’Intercom | Magasiner? Non, communiquer.

Quelques formalités pour commencer

*INTERCOM Anglicisme pour interphone.

INTERPHONE (n.m.) Système téléphonique intérieur. Appeler quelqu’un à, par l’interphone.

(DE VILLERS, Marie-Éva.  Multi Dictionnaire de la Langue Française, Québec Amérique, Montréal, 2003, pages 808 et 811.)


Trêve de formalités

Moi, je l’ignorais. Pour intercom, je veux dire. Que c’était un anglicisme. À mon ancienne job, on disait tous intercom. Alors quand j’ai vu passer « L’Intercom, premier marché communautaire virtuel au Québec » sur Twitter, la question que je me suis posée n’était pas à propos du choix du mot, mais plutôt du choix de ce nom.



Qu’est-c’est-que-c’est L’Intercom?

J’ai cliqué sur le lien. Découvert le site. Lu sur le projet. Plus j’avançais, plus je comprenais le choix du nom. Et plus j’étais ravi.

Parce que L’Intercom donne une voix aux plus petits.

En gros, L’Intercom est véritablement comme un marché public, version 2.0. Il y a tout d’abord les marchands : des commerces indépendants passionnés de ce qu’ils font. Puis, s’installe l’ambiance magique typique des marchés : des musiciens et artisans qui partagent leur art. Finalement, il y a les clients, les visiteurs, les individus : vous et moi, membres du réseau, qui pouvons entrer en contact avec ces gens.

Et c’est là que le nom prend tout son sens. L’Intercom. Un lien direct entre deux personnes. Un outil de communication pour permettre le dialogue.


Une petite révolution

Les médias de masse sont, nous le savons, dispendieux et parfois inefficaces. « L’heure est au dialogue entre annonceurs et consommateurs », lancent les spécialistes en communication.

Le réflexe; Facebook. Créer une page. Faire des concours. Récemment, un très bon article soulevait toutefois la question suivante : de toutes les pages que vous aimez, combien avez-vous visitées plus d’une fois? Pas besoin de lire l'article pour répondre que c'est rare, très rare.

C’est ici que se cache la clé permettant de constater la pertinence de la vision dont font preuve les créateurs de L’Intercom : créer un réseau social pour mettre en communication des individus et des entreprises. Leur donner les outils pour dialoguer.


Pourquoi le rejoindre?

Ainsi, je vous invite à créer votre profil sur L’Intercom. Explorez le site, découvrez. Construisez-vous une banque de coups de cœur. Entrez en contact avec des artisans, musiciens, commerçants et créateurs qui disposent enfin d’un outil pour vous parler.

Appelez-les à L’Intercom, je suis sûr qu’ils vous répondront.


Au-delà de ce sujet

Bon, ok, pour revenir aux formalités linguistiques, L’Interphone aurait été un choix moins efficace. L’Interfun, un choix horripilant. Alors L’Intercom, avec son clin d’œil à la communication et à la communauté, c’est un nom excellent. Même si c’est un anglicisme.

jeudi 9 décembre 2010

Coup de coeur | Joe La Pompe | plagiats publicitaires

Pour s'inspirer... et éviter les coïncidences fâcheuses!



Lors de mes études en publicité, je fréquentais le site de Joe La Pompe hebdomadairement. Sur ce site sont recensés des centaines de cas de plagiat et de coïncidences publicitaires. Je suis retourné y faire mon tour la semaine dernière et, surprise, un nouveau design tout de jaune teinté rend l'expérience de navigation plus agréable qu'avant.

"Pourquoi visiter ce site?" Parce que c'est amusant de voir combien le monde est petit ou peu original, parce que c'est pratique de vérifier si notre concept est déjà dénoncé comme du plagiat et parce que c'est une façon originale d'apprendre le nom des agences de publicités internationales ainsi que certains récipiendaires de prix. (Respiration post-longue-phrase.)

Je vous avertis, c'est très addictif


Un cas de plagiat

Pour illustrer ce qu'on trouve sur le site, voici un exemple de plagiat. Il n'y a aucun doute que c'est copié, car ce n'est pas ici un même concept présenté de façons différentes, mais exactement la même image.  (Bon, ok, un talon s'ajoute sur la deuxième image, le pied n'est pas le même et la couleur non plus...) Désolant.


http://www.joelapompe.net/2010/10/19/sale-shoes-bianco-essere/

Un cas de coïncidences

Ce qui est plaisant avec ce cas, c'est que la date de sortie des concepts rend l'option du plagiat impossible. À moins, comme quelqu'un le propose dans les commentaires, que les deux aient copié un concept tierce. Mais bon, mieux vaut croire à une coïncidence créative qui nous prouve qu'au-delà du plagiat, la noosphère joue dans la balance et les idées se recoupent au travers de la planète.

(Bon, sur le site de provenance de l'image Uqamienne, un commentateur suppose que c'est copié de Sony, 10 ans auparavant. Je préfère croire à une coïncidence!)


Un cas de "je sais plus si c'est une copie ou un hasard"

Un cas difficile à classer, selon moi. Non seulement l'utilisation d'une image provenant d'un site de partage d'images bloque toute possibilité d'originalité des publicités, les deux concepts sont exactement pareils. En gros; ne laissez pas un parasite devenir votre animal de compagnie, utilisez le produit X. Mais est-ce une copie de concept publicitaire ou deux concepts "originaux" inspirés par une même image?

http://www.joelapompe.net/2010/10/01/ticks-parasites-petzone-china-tonic/

Au-delà de ce sujet

Je reviens là-dessus, mais les publicités des festins des fêtes de toutes les rôtisseries québécoises, c'est-tu-pas une belle coïncidence. (NOT)

mercredi 8 décembre 2010

Coup de tête; écrire un sketch en une soirée

La prémisse
Je suis un fidèle auditeur des "Bye Bye" depuis 1991 très exactement, alors que j'étais à peine âgé de 5 ans. C'est pour moi un bonheur de réécouter, encore aujourd'hui, mes cassettes VHS de ce que je nomme les belles années (pour moi); 1991-1997. Je suis tellement vendu à l'idée que le "Bye Bye 2008" ne m'avait pas déplu du tout. Disons qu'avant de l'écouter, j'étais déjà content. C'est de même.


Ceci révélé, j'écoutais dimanche dernier l'entrevue avec Véronique Cloutier, Louis Morissette, Michel Courtemanche, Hélène Bourgeois-Leclerc et Joël Legendre et j'ai eu une révélation. Pourquoi critiquer quelque chose qu'on n'a pas l'audace de faire? Pourquoi s'enflammer et détruire (comme en 2008) le fruit du travail acharné de plusieurs personnes alors qu'on ignore ce que notre propre travail aurait donné comme résultat? 

Ma révélation; essaie donc, toi, Pierre-Luc, d'écrire ne serait-ce qu'un sketch de "Bye Bye".

Ma recette (après réflexion sur ce que devrait contenir un bon sketch); un peu d'humour, de la parodie d'un succès de l'année, une apparition surprise d'une personnalité, un peu de politique et un soupçon de critique. 

Maintenant, j'espère que le tout saura plaire à quelques personnes!


Le résultat - sketch




Au-delà de ce sujet


1- Je suis convaincu que de revenir à un groupe de 5 personnes est une idée très bonne, pour apporter le non-palpable trip de gang des "Bye Bye" de ma jeunesse.

2- Des gens, l'an dernier, ont osé et fait par eux-mêmes tout un "Bye Bye" en sketch vidéo. Allez voir cela ici.

3- Soyez indulgents pour mon sketch, c'est écrit en une seule soirée!

lundi 6 décembre 2010

Comment St-Hubert surprend dans sa dernière publicité

L'efficacité de la publicité de St-Hubert

Qu'on se le tienne pour dit: je n'aime pas toutes les variations de la campagne de St-Hubert mettant en vedette des personnalités qui versent leur cachet à l'organisme de leur choix. Par contre, celle qui joue de ces temps-ci est, selon moi, parmi les meilleures de la série.

 Voici la description sommaire de la publicité, puisque je ne la trouve pas en ligne;


Ouverture sur une employé qui prend une réservation en note. Monsieur Noël. P Noël.

Plan sur une grande table entourée de lutins. C'est dans la magie des fêtes.

Puis, une finale qui prend tout le monde par surprise. Un revirement humoristique fin. Et ça marche, on sourit et on salue l'idée.

Je vous laisse sur le "suspense" de la finale.


Pourquoi je l'aime

Cette publicité me séduit. Par son rapport au temps des fêtes tout en finesse. Parce qu'en quelques secondes on nous compte une histoire qui reste en tête. Parce que c'est touchant.


En prime du temps des fêtes, mon coup de coeur de la série

Parce que je ne me lasse pas de cette publicité là, pratiquement pour les mêmes raisons que celles évoquées précédemment.




Au-delà de ce sujet

Connaissez-vous une personne qui va manger du poulet à cause de l'effet direct d'une publicité? Moi non plus. Par contre, je crois que de permettre de vivre de courtes histoires remplies d'émotions joue finalement dans la balance, dans le taux d'appréciation qu'on a d'une marque. Bien plus que les festins des fêtes à 12,95$.

jeudi 2 décembre 2010

Créer sa propre publicité Google


Un véritable coup de coeur

La campagne "Une histoire" de Google me séduit. Le concept est simple; entrez 7 mots ou groupes de mots à rechercher dans différentes catégories de Google. Appuyez sur ok et obtenez votre propre vidéo publicitaire Google, votre propre histoire. Je trouve que cette idée est fabuleuse.

Google ayant eux-même produit des publicités selon cette technique (en un peu plus évolué, mais bon), l'idée que tout le monde puisse s'approprier cette création est merveilleuse. Alors tout le monde, à vos ordis et donnez-moi le lien de vos vidéos dans les commentaires!

Dominic Arpin en parle ici.


Au-delà de ce sujet

J'ai peu blogué dans les dernières semaines. Bon signe? Je pense que oui, car cela veut dire que mon projet me demande plein de temps.

mercredi 17 novembre 2010

Commerces et entreprises; besoin d'aide?

1,2,3...Action!

Après une longue période de préparation, je serai dans les prochaines semaines prêt à partir sur le terrain, à la recherche de clients. Avec en tête l'idée de proposer des solutions de communication innovantes aux commerces indépendants et entreprises en développement. Des solutions abordables, fiables et à l'effet BŒUF.


Bouche-à-oreille

Ayant moi-même dressé une liste d'adresses à visiter, j'entame cette nouvelle étape la tête pleine d'idées et l'esprit décidé à permettre à des clients de bénéficier d'une communication originale. Parallèlement, je lance sur ce blogue une invitation à tous les lecteurs de me proposer des noms de clients potentiels. Que ce soit un commerce que vous visitez souvent, le milieu de travail de votre oncle, une entreprise appartenant à un ami ou votre propre business, votre collaboration est la bienvenue pour me permettre d'ajouter des noms à ma liste de clients potentiels.

En offrant un service d'aide sur mesure, je suis convaincu que même les budgets les plus petits peuvent désormais bénéficier d'outils efficaces.


De l'ambiguïté du mot communication

Je suis conscient que j'excède la quantité normale d'utilisation du mot communication dans mes messages. Qui plus est, ce mot fourre-tout possède une multitude de significations. (Oui oui, Wikipédia en référence! Bien que cela était exclu du cadre universitaire lors de mes études, il n'en reste moins un outil populaire reflétant justement la pensée populaire.) Cela nuit forcément à la force d'évocation de mon offre de service. Au contraire de plusieurs professions, celle de communicateur en est une que tout le monde "connaît". À cette ère d'explosion des médias, sociaux ou non, tous et chacun sont en effet appelés à communiquer. 

Alors, pourquoi un petit commerce m’appellerai pour rédiger son dépliant, alors que tout le monde peut écrire un texte qui se tient et maîtrise approximativement Photoshop?

À ce compte-là, pourquoi rencontrer un docteur pour des douleurs au ventre, alors que tous les symptômes écrits sur Internet indiquent clairement que vous souffrez d'un ulcère? Pourquoi faire appel à un avocat pour vous représenter en cour si vous êtes doté d'un germe d'orateur? 

Parce que comme toutes les professions, celle de communicateur exige des connaissances variées et que la formation dans ce domaine a aiguisé certains réflexes. Parce que c'est un domaine de nuances et que celles-ci résident dans une analyse rigoureuse de la situation, analyse qui tient compte d'une multitude de facteurs. 

Ok, mon mini-coup de gueule est terminé. C'est que j'ai ressenti le besoin, en ma qualité d'insécure, de justifier que ce que je fais, c'est le résultat d'études acharnées dans lesquelles je me suis toujours dépassé. Et que je n'accepterai pas de l'oublier.


Au-delà de ce sujet

Je sais, je sais, la mode et être cool en communication, c'est de mettre un design graphique tendance de l'avant. Ce n'est clairement pas de se nommer BŒUF et d'avoir un steak comme logo. Mais se fondre dans la masse, n'est-ce pas justement mal communiquer? C'est perdre son identité dans une entité globale pareille pour tous - se laisser emporter par le courant. Voici mon point de vue; favoriser l'impact, l'effet et se démarquer implique de ne pas "avoir l'air" mais bien "d'être". 


Au-delà de cet au-delà
Écrivez vos suggestions de commerces et entreprises dans les commentaires!

jeudi 11 novembre 2010

Culture d'entreprise; un effet dès l'entrevue d'embauche?



Google, ça vous dit quelque chose?
Au-delà de détenir le titre de moteur de recherche le plus populaire au monde, c'est une entreprise synonyme d'innovation. Google multiplie, depuis sa fondation en 1998, les applications, ressources et outils, en poussant toujours plus loin les limites de l'imagination. Sur leur site corporatif, l'énoncé de leur culture d'entreprise se lit comme suit: "Notre engagement à innover en permanence dépend de notre capacité à créer un environnement où tous les googleurs peuvent librement partager leurs idées et opinions."

Venons en au fait du jour
Puisque se lancer dans la découverte de toutes les caractéristiques et réalisations de Google est en soi pratiquement un projet de vie, quoi qu'une expérience probablement unique, spécifions le sujet de ce billet. Je me limiterai à une question simple, inspirée par la lecture des surprenantes questions d'embauche de Google: La culture d'entreprise doit-elle teinter toutes les actions d'une organisation, et ce dès l'entrevue d'embauche? 


Et je limiterai la réflexion en répondant tout de suite ce que Google et moi en pensons; absolument. 
(Oui, je viens de parler au nous en référant à une entreprise...)


Voici un exemple de question posée en entrevue par Google, pour ceux qui n'ont pas cliqué sur le lien plus haut: "Combien devriez-vous charger pour le nettoyage de toutes les vitres de Seattle?" Cette question, qui peut sembler soit farfelue soit trop pointue, représente selon moi une application parfaite de la culture d'entreprise dès l'entrevue d'embauche. 


Google, une superpuissance de notre époque, pourrait rechercher la perfection sur papier de la part de ses employés. N'engager que ceux qui possèdent la plus grande expérience et les meilleurs résultats. Mais non, "[...] Google interdit toute discrimination et privilégie les compétences plutôt que l'expérience." Ainsi, ce type de question originale impose au candidat, dès l'entrevue, le profil recherché; une personne créative, qui désire fournir des solutions simples et n'a pas peur des défis. Un innovateur qui peut résoudre toute situation par une solution simple et efficace. Un googleur


Curieux de connaître la réponse que propose Business Insider pour la question des fenêtres? Charger un taux de 10$ par fenêtre...

Ok, mais à échelle réduite, ça veut dire quoi?
Pour une petite entreprise ou un commerce, cela ne veut pas dire de commencer dès demain à poser des questions inopinées lors de l'entrevue d'embauche! Ce qu'il faut retenir de l'exemple Google, c'est l'importance de se définir grâce à l'établissement d'une culture d'entreprise, certes, mais surtout d'agir en tout temps en conséquence de celle-ci. 

Les questions de l'entrevue d'embauche ne sont qu'une parcelle de l'application efficace d'une culture propre à votre entreprise. Toutefois, cela donne le ton. Ce détail qui peut sembler très futile pour une majorité représente une clé vers le succès de vos méthodes d'embauche. Intrinsèquement, le succès général de l'entreprise en dépend.

Car ce qui fait de Google un innovateur, c'est avant tout l'audace de poser LA question qui détone, qui permettra de trouver l'employé idéal, le partenaire de l'entreprise qui possède en lui une identité naturelle correspondant à celle de Google. Et ce, bien avant le tourisme virtuel par street view ou la recherche en temps réel.

Au-delà de ce sujet...
Une culture d'entreprise bien conçue et appliquée permet de définir son identité autant à l'interne qu'à l'externe, par conséquent de fidéliser employés et clients. Elle se travaille quotidiennement en  4 étapes principales: 

1) la concevoir
2) la partager
3) la vivre
4) l'améliorer

Vous ne trouvez pas que ça ressemble à de la création artistique, comme processus?

vendredi 5 novembre 2010

Consommation; ce n'est pas la taille qui compte!

La plus petite maison de Toronto (cliquez pour voir son site Web).

Les petits commerces peuvent-ils survivre dans l'environnement ultra-concurrentiel contemporain? 

L'image en tête de ce billet évoque la situation actuelle des petites entreprises et des commerces indépendants. Entourés des géants que sont les grandes surfaces, les chaînes et les sites transactionnels internationaux, qu'est-ce qui peut justifier leur existence et permettre leur survie? Pourquoi laisser une si petite maison debout, après tout qui voudrait vivre là-dedans? 

Tant qu'à y être, pourquoi acheter sa viande chez le boucher plutôt qu'à l'épicerie, boire son cappuccino au café du coin plutôt qu'au Starbuck's, acheter un livre usagé dans une bouquinerie plutôt que sur Amazon?

Parce que, qu'on se le dise, l'attrait du plus bas prix que permettent les grandes entreprises est convaincant pour la majorité des consommateurs. Autant que celui de retrouver tout ce qu'ils cherchent sous le même toit. Ou que de recevoir à leur porte ce qu'ils désirent obtenir, en  seulement quelques clics. Et même si ces réponses peuvent sembler matérialistes ou superficielles, elles représentent bien la réalité dans laquelle on évolue tous.

Indépendants; à l'attaque!

Aux indépendants qui désirent rester debout face aux géants commerciaux et aux petits qui ne se veulent pas se laisser engloutir, il vous faut développer des armes. Hélas, la guerre des prix est difficile à gagner et l'exclusivité des produits, impensable, vu votre pouvoir d'achat. Mettre sur pied votre site transactionnel représente un investissement énorme qui pourrait porter un coup fatal à votre organisation. Faire de la publicité de masse, on n'y pense même pas tant c'est dispendieux...

Mais une autre bataille reste à gagner. Celle des émotions, celle du sentimental. La bataille de l'appréciation. De développer un sentiment d'appartenance chez votre clientèle. De vous démarquer en affichant votre caractère unique, votre saveur personnelle. Car bien que tout actuellement fasse pencher la consommation vers les grandes puissances, cet aspect représente un poids considérable qui pourrait jouer en votre faveur. 

(Et j'évite ici de faire une analogie élaborée avec David, qui usa de son intelligence pour battre Goliath. Faites-la vous-même!)

Pour gagner cette bataille, vos armes sont multiples. Créer un lieu de vente chaleureux et unique, développer une relation quasi individuelle avec votre clientèle, ajouter une valeur à votre offre en partageant des informations et du contenu, écouter votre clientèle et répondre à ses attentes... Car tout comme la maison figurant au début de ce billet, vous pouvez devenir terriblement plus accueillant que les grosses baraques vous entourant. Exit la clientèle sporadiquement présente, bonjour les fidèles consommateurs qui alimentent le bouche-à-oreille positif.

Avertissement dramatique

Non seulement vous pouvez vous démarquer, mais je crois fondamentalement que vous le devez. Il en dépend de votre survie. 

Au-delà de ce sujet
Me semble que ce n'est pas juste bon pour les commerçants, de pouvoir survivre en demeurant petits. C'est socialement bénéfique, ça ajoute à notre culture et à notre identité, non?

jeudi 28 octobre 2010

Coup de cœur qui perdure; la collection littéraire Coups de Tête.


Le logo des éditions Coups de Tête.
Si on introduisait...

Fondée en 2007, la maison d'édition Coups de Tête propose un catalogue de courts romans qui décoiffent, qui provoquent, qui captivent; bref, qui font tout sauf laisser indifférent.

Leur catalogue compte près de 40 titres à ce jour, dont les genres varient du roman plus conventionnel au roman noir, d’épouvante, d'horreur et de suspense, ou de la science-fiction au thriller. Mais quelle est la ligne éditoriale de la collection, si les styles sont si différents? 

Ce qui recoupe tous ces romans, c'est leur style d'écriture qui ne se complaît pas dans des limites romanesques traditionnelles. C'est le manque de limites, l'absence de censure, l'apologie du ce-qui-sert-l'histoire. Tous les titres ne penchent pas vers l'explicite, le vulgaire, le sanguinaire, mais ceux qui s'en approchent le font avec un à propos incroyable. Ce qui définit chacune de ces aventures sur papier, c'est le cri du cœur de l'auteur qui nous lance son histoire, telle qu'elle est, telle qu'elle doit être. C'est que ces œuvres se consomment souvent d'un seul souffle et frappent notre imaginaire, comme un coup de poing, comme un coup de cœur, comme un coup de tête.


La collection (pas avec Chantal Lacroix là!) et moi...

J'ai appris l'existence de cette collection en étudiant en communications à l'UQÀM, alors que Alain-Ulysse Tremblay était mon prof en écriture journalistique. Il nous avait annoncé la sortie de son premier titre, "La Valse des Bâtards". Par curiosité, j'ai acheté le livre. J'ai adoré. Et j'ai commencé à acheter tous les livres, à suivre la collection fidèlement.


Maintenant, je possède toute la collection et la conseille à tous (bon, ok, je l'avoue: je dois m'acheter les derniers livres... j'ai pris un peu de retard!). 


Vraiment. Lisez ces livres.

Pour ceux qui ne veulent pas se lancer dans la lecture de tous les titres, voici mes coups de cœur: 


(Cliquez sur les descriptions pour voir la fiche officielle des livres.)

Premier de la collection. Premier de la série du même nom.Une course à relais percutante. 
L'incroyable et passionnante vie d'un homme aux 36 métiers. 
Un polar captivant avec le Québec en toile de fond.
C'est gore, terrifiant et terriblement bien écrit. À lire d'un coup. 
Une fascinante histoire de zombies à Trois-Rivières. Et d'habitude je n'aime pas les zombies. 
Un compagnie aide les gens qui le veulent vraiment à en finir. Un roman sur la vie, étrangement. Captivant.
Une improbable aventure loufoque, une invraisemblable quête captivante.
Ou comment se vivent les relations sociales à l'époque de Facebook. Bien fait.


Portrait tout en finesse d'un homme qui fuit. Une écriture remarquable, réfléchie. Une histoire passionnante.
Un lien fantastique reliant deux époques où des étrangetés se produisent. L'écriture est magnifique.

Je vous le jure, à l'exception de quelques romans qui m'ont moins percuté, tout le catalogue des "Coups de Tête" est à lire, pour être aspiré dans ces histoires de la tête aux tripes.


Au-delà de ce sujet...

Du sang, du sexe et de l'action, c'est souvent de trop. On a tendance à le dénoncer, à dire que c'est facile et que c'est populaire. Dans les "Coups de tête", c'est toujours justifié, pour servir l'histoire. Ça va loin, parfois très loin, mais jamais trop loin.

lundi 25 octobre 2010

Comment ça, Bœuf Communications?

Se lancer en affaires, devenir travailleur autonome, être indépendant, partir à son compte, ça implique selon moi de se démarquer. Tout d'abord, par le nom qu'on choisit pour notre projet.

Hypothèses au "on"

Par réflexe, on serait tenter de nommer notre nouvelle aventure simplement - Communications Pierre-Luc Décarie, par exemple. Mais on trouverait ça long, difficile à retenir, peu percutant et à la limite ennuyant. 

On opterait probablement dans un second temps pour un nom d'entreprise qui rappelle notre propre nom, puisque, après tout, un travailleur autonome doit mettre son nom de l'avant. PLD communications, Décarie Communications, P.-L. Communications, tout simplement P Communications... et j'en passe. On se rendrait par contre compte non seulement que ces noms d'entreprises peuvent être déjà existants mais qu'ils peuvent également référer, une fois le mot "communications" mis de côté, à un cabinet drabe de comptables. (J'indique ici que je connais des gens qui aiment les chiffres, et qu'ils ne sont pas nécessairement drabes.)

Par ricochet, on déciderait fort brillamment d'éviter un nom d'entreprise avec un jeu de mot - parce que c'est rarement d'à propos dans un contexte ou on veut aider, entre autres, à rédiger. (Exit Communidée, Le Communicactif, Communicaction... qui, avouons-le nous, demeurent des choix très peu séduisants. Je laisse les jeux de mots aux restaurants à déjeuner.)

Dans la suite de notre réflexion, on s'écrierait, ébahi, que la solution consiste en un nom mettant de l'avant les caractéristiques de l'entreprise. Dans le cas présent, des services d'aide en communications internes et externes pour les petites entreprises en développement ou sans département interne. On parlerait d'offrir une alternative d'une qualité plus élevée que ce qu'on peut réaliser à l'interne à un coût plus abordable qu'une agence intégrée. Donc, on sortirait des idées de noms telles que AAA Communications, triple-A Communications, pointApointB (.a.b.) communications, Le Dépanneur Communications, Périscope Communications, In Extenso Communications. La plupart de ces idées existeraient déjà, puis la balance serait éliminée après une analyse approfondie de leur signification ou de l'impact qu'elles obtiendraient.

Par perte de lucidité, on passerait à la difficile étape des noms communs qui correspondent à notre projet. On oublierait momentanément que cela donne un nom d'entreprise où le concept - toujours d'aider des commerces à atteindre une autre pallier - est exploité sans grande subtilité. On finirait par ignorer les idées de Communications Support, Communications Échelle, POUF Communications, Communications Tabouret, Communications Béquille...

Puis, un jour ou une nuit, dans un éclat d'absurdité, on se dirait que le meilleur nom pour notre projet d'entreprise est Bœuf Communications.

Parce que ça ne veut rien dire et que ça veut tout dire.

Parce qu'on veut offrir des communications qui on un effet bœuf, parce qu'on veut procurer des services de qualité AAA (analyse, action, analyse).

Parce que l'offre de l'entreprise est Bidirectionnelle - Optimale - Efficace - Unique - Flexible.

Parce que c'est percutant et que cela n'existe pas déjà.

Parce qu'on peut écrire un texte en utilisant le nom de l'entreprise comme un nom propre; "Le Bœuf offre des service de communication...".

On reprendrait nos esprits le lendemain en doutant de la crédibilité de ce nom et on le présenterait à notre famille, à nos connaissances. On serait ravi que malgré les commentaires de notre père (Je sais pas, tu sais, à cette ère de végétarisme.), de nos amis (Je suis pas certaine de comprendre... | Lol, t'es fucké.), de notre mère (Pourquoi pas "Poulet" tant qu'à y être?), de nous-même (Ça n'a pas de sens, c'est absurde!), hé bien que malgré tout ces commentaires l'idée fasse son chemin et soit appréciée. Sans trop comprendre, on commencerait à aimer ce nom. À ne plus penser à d'autres voies. À travailler sur notre projet en l’appelant quotidiennement ainsi.

Fin des hypothèses

Alors je vous le dit, mon projet se nomme pour le moment "Bœuf Communications". Je l'appelle toujours titre de travail, parce que demeure dans ma tête un questionnement sur ce choix, interrogation que certains partagent probablement. 

Peut m'importe, pour l'instant c'est le nom que j'aime, c'est le nom que j'utiliserai pour parler de mon projet.


Au-delà de ce sujet...

Je me dis que ça doit être tellement difficile de choisir le nom de ses enfants.

lundi 18 octobre 2010

Communications internes; de l'importance du journal d'entreprise

Dans le passé...

Ceux qui ont travaillé avec moi le savent, j'accorde une importance particulière à l'implantation d'un journal interne dans une entreprise. Chez mon ancien employeur, des problèmes de communication découlant d'une croissance très rapide affectaient selon moi l'efficacité de l'entreprise. J'ai décidé d'agir pour améliorer la situation. D'employer un moyen permettant de partager l'information entre les différentes équipes de travail pour conserver une belle chimie. Un outil auquel on accorderait davantage d'attention qu'à un simple courriel, et qui travaillerait non seulement à transmettre du contenu mais également à forger une culture d'entreprise. J'ai donc développé un premier numéro du journal interne, puis j'ai vendu l'idée à la direction. Par la suite, en étudiant en communications à l'UQÀM, j'ai pu modifier le journal en regard de nouvelles notions que j'avais apprises. Ce journal, j'y suis attaché car c'est 5 ans de ma vie pour un total d'environ 60 numéros originaux. Disons que j'y ai cru, j'y crois encore et y croirai demain. (Merci Francis Cabrel de m'inspirer...!)

Dans le futur....

Dans le projet entrepreneurial que je développe, j'aspire entre autres à offrir aux PME des services de communications internes, dont celui de la conception d'un journal interne. Le journal interne est un outil d’une utilité sous-estimé. Grâce à celui-ci, l’entreprise peut augmenter considérablement le sentiment d’appartenance des travailleurs envers leur emploi. Le journal interne est, j'en suis convaincu, un véritable catalyseur de la culture propre de chaque compagnie. À raison de quelques heures de travail par mois, c’est un outil abordable qui permet des résultats impressionnants. Je désire offrir cette opportunité aux entreprises qui n'ont pas le temps ou le personnel pour développer, rédiger et mettre en page leur propre journal.


Représentation vite faite de l'offre de service. À venir bientôt, un billet qui explique "De quessé Boeuf Communications?"

L'idée est que ce papier devienne un rendez-vous. Distribué à un moment précis, le journal interne deviendra une pause dans la routine attendue de tous. Une photo ponctuelle de l'évolution de l'entreprise. Bien sûr, plusieurs entreprises communiquent déjà par courriel, sur un babillard ou sur un blogue interne. Mais je crois fondamentalement que de prendre un bout de papier dans ses mains, de prendre le temps de le lire,  de le transporter du travail à la maison et de le laisser traîner pour les colocs ou la famille, que tout cela rend l'expérience plus pertinente que n'importe quel courriel rapidement lu et classé.

Dans les faits....

Mon expérience m'a toutefois appris que bien que le journal interne permette de favoriser une cohésion entre les employés, lorsque l'ambiance positive dans l'entreprise est au rendez-vous, il peut aussi être totalement inutile dans un contexte d'opacité et de censure. Il est important de comprendre que ce n'est ni un outil de promotion des idées de la direction ni de celles des employés. Le journal interne est vivant, organique et doit grouiller d'informations exclusives, de propositions loufoques, de vérités et de transparence.


Pour qu'un tel outil puisse obtenir les résultats escomptés, il faut une juste part de sérieux et de divertissement. 

Un article très pertinent et facile à lire sur la mise en place d'un journal interne:

Votre entreprise pourrait être intéressée par un journal interne? Écrivez-moi pour prendre un rendez-vous ou si vous avez des questions.

vendredi 15 octobre 2010

C comme dans ... c'est parti!

Commençons tout doucement. En simplicité. Un billet léger, pour voir l'effet et ajuster.

Habituellement, lorsqu'on démarre une conversation, on se présente. Et comme le blogue est un outil favorisant la communication bidirectionnelle, je me verrais mal sauter cette étape.

Je suis Pierre-Luc Décarie, j'habite à Montréal, dans la province de Québec. Titulaire d'un baccalauréat par cumul de certificats (communication, publicité et scénarisation), je me transforme tranquillement en travailleur autonome / entrepreneur indépendant grâce à un projet que je développe.

"Pourquoi bloguer?", voilà une question que je me suis posée à plusieurs reprises. Même que parfois, la réponse fût de créer un blogue. Il s'est par contre souvent avéré que je n'avais pas la rigueur de trouver des sujets et développer des articles pertinents. Dernièrement, trois raisons de lancer ce blogue se sont toutefois imposées:

1- Le livre de Michelle Blanc, "Les médias sociaux 101", qui encourage fortement l'ouverture d'un blogue pour toute entreprise. Étant donné que je vise à devenir travailleur autonome, aussi bien me familiariser avec cet outil.

2- Le concours de L'Intercom, qui recherche un blogueur officiel. Leur entreprise promouvant l'importance d'encourager les commerçants, musiciens et artisans québécois dans une optique de développement social, communautaire et économique, voilà un projet qui m'interpelle.

3- Le défi d'entreprendre qui peut sembler plus facile ainsi. En partant à mon compte, je renonce à une certaine stabilité et me lance dans le vide. En rédigeant ce blogue, quelle belle occasion de partager le développement de mon projet... ou simplement de relâcher la pression un peu!

Alors voilà, c'est parti!