jeudi 28 octobre 2010

Coup de cœur qui perdure; la collection littéraire Coups de Tête.


Le logo des éditions Coups de Tête.
Si on introduisait...

Fondée en 2007, la maison d'édition Coups de Tête propose un catalogue de courts romans qui décoiffent, qui provoquent, qui captivent; bref, qui font tout sauf laisser indifférent.

Leur catalogue compte près de 40 titres à ce jour, dont les genres varient du roman plus conventionnel au roman noir, d’épouvante, d'horreur et de suspense, ou de la science-fiction au thriller. Mais quelle est la ligne éditoriale de la collection, si les styles sont si différents? 

Ce qui recoupe tous ces romans, c'est leur style d'écriture qui ne se complaît pas dans des limites romanesques traditionnelles. C'est le manque de limites, l'absence de censure, l'apologie du ce-qui-sert-l'histoire. Tous les titres ne penchent pas vers l'explicite, le vulgaire, le sanguinaire, mais ceux qui s'en approchent le font avec un à propos incroyable. Ce qui définit chacune de ces aventures sur papier, c'est le cri du cœur de l'auteur qui nous lance son histoire, telle qu'elle est, telle qu'elle doit être. C'est que ces œuvres se consomment souvent d'un seul souffle et frappent notre imaginaire, comme un coup de poing, comme un coup de cœur, comme un coup de tête.


La collection (pas avec Chantal Lacroix là!) et moi...

J'ai appris l'existence de cette collection en étudiant en communications à l'UQÀM, alors que Alain-Ulysse Tremblay était mon prof en écriture journalistique. Il nous avait annoncé la sortie de son premier titre, "La Valse des Bâtards". Par curiosité, j'ai acheté le livre. J'ai adoré. Et j'ai commencé à acheter tous les livres, à suivre la collection fidèlement.


Maintenant, je possède toute la collection et la conseille à tous (bon, ok, je l'avoue: je dois m'acheter les derniers livres... j'ai pris un peu de retard!). 


Vraiment. Lisez ces livres.

Pour ceux qui ne veulent pas se lancer dans la lecture de tous les titres, voici mes coups de cœur: 


(Cliquez sur les descriptions pour voir la fiche officielle des livres.)

Premier de la collection. Premier de la série du même nom.Une course à relais percutante. 
L'incroyable et passionnante vie d'un homme aux 36 métiers. 
Un polar captivant avec le Québec en toile de fond.
C'est gore, terrifiant et terriblement bien écrit. À lire d'un coup. 
Une fascinante histoire de zombies à Trois-Rivières. Et d'habitude je n'aime pas les zombies. 
Un compagnie aide les gens qui le veulent vraiment à en finir. Un roman sur la vie, étrangement. Captivant.
Une improbable aventure loufoque, une invraisemblable quête captivante.
Ou comment se vivent les relations sociales à l'époque de Facebook. Bien fait.


Portrait tout en finesse d'un homme qui fuit. Une écriture remarquable, réfléchie. Une histoire passionnante.
Un lien fantastique reliant deux époques où des étrangetés se produisent. L'écriture est magnifique.

Je vous le jure, à l'exception de quelques romans qui m'ont moins percuté, tout le catalogue des "Coups de Tête" est à lire, pour être aspiré dans ces histoires de la tête aux tripes.


Au-delà de ce sujet...

Du sang, du sexe et de l'action, c'est souvent de trop. On a tendance à le dénoncer, à dire que c'est facile et que c'est populaire. Dans les "Coups de tête", c'est toujours justifié, pour servir l'histoire. Ça va loin, parfois très loin, mais jamais trop loin.

lundi 25 octobre 2010

Comment ça, Bœuf Communications?

Se lancer en affaires, devenir travailleur autonome, être indépendant, partir à son compte, ça implique selon moi de se démarquer. Tout d'abord, par le nom qu'on choisit pour notre projet.

Hypothèses au "on"

Par réflexe, on serait tenter de nommer notre nouvelle aventure simplement - Communications Pierre-Luc Décarie, par exemple. Mais on trouverait ça long, difficile à retenir, peu percutant et à la limite ennuyant. 

On opterait probablement dans un second temps pour un nom d'entreprise qui rappelle notre propre nom, puisque, après tout, un travailleur autonome doit mettre son nom de l'avant. PLD communications, Décarie Communications, P.-L. Communications, tout simplement P Communications... et j'en passe. On se rendrait par contre compte non seulement que ces noms d'entreprises peuvent être déjà existants mais qu'ils peuvent également référer, une fois le mot "communications" mis de côté, à un cabinet drabe de comptables. (J'indique ici que je connais des gens qui aiment les chiffres, et qu'ils ne sont pas nécessairement drabes.)

Par ricochet, on déciderait fort brillamment d'éviter un nom d'entreprise avec un jeu de mot - parce que c'est rarement d'à propos dans un contexte ou on veut aider, entre autres, à rédiger. (Exit Communidée, Le Communicactif, Communicaction... qui, avouons-le nous, demeurent des choix très peu séduisants. Je laisse les jeux de mots aux restaurants à déjeuner.)

Dans la suite de notre réflexion, on s'écrierait, ébahi, que la solution consiste en un nom mettant de l'avant les caractéristiques de l'entreprise. Dans le cas présent, des services d'aide en communications internes et externes pour les petites entreprises en développement ou sans département interne. On parlerait d'offrir une alternative d'une qualité plus élevée que ce qu'on peut réaliser à l'interne à un coût plus abordable qu'une agence intégrée. Donc, on sortirait des idées de noms telles que AAA Communications, triple-A Communications, pointApointB (.a.b.) communications, Le Dépanneur Communications, Périscope Communications, In Extenso Communications. La plupart de ces idées existeraient déjà, puis la balance serait éliminée après une analyse approfondie de leur signification ou de l'impact qu'elles obtiendraient.

Par perte de lucidité, on passerait à la difficile étape des noms communs qui correspondent à notre projet. On oublierait momentanément que cela donne un nom d'entreprise où le concept - toujours d'aider des commerces à atteindre une autre pallier - est exploité sans grande subtilité. On finirait par ignorer les idées de Communications Support, Communications Échelle, POUF Communications, Communications Tabouret, Communications Béquille...

Puis, un jour ou une nuit, dans un éclat d'absurdité, on se dirait que le meilleur nom pour notre projet d'entreprise est Bœuf Communications.

Parce que ça ne veut rien dire et que ça veut tout dire.

Parce qu'on veut offrir des communications qui on un effet bœuf, parce qu'on veut procurer des services de qualité AAA (analyse, action, analyse).

Parce que l'offre de l'entreprise est Bidirectionnelle - Optimale - Efficace - Unique - Flexible.

Parce que c'est percutant et que cela n'existe pas déjà.

Parce qu'on peut écrire un texte en utilisant le nom de l'entreprise comme un nom propre; "Le Bœuf offre des service de communication...".

On reprendrait nos esprits le lendemain en doutant de la crédibilité de ce nom et on le présenterait à notre famille, à nos connaissances. On serait ravi que malgré les commentaires de notre père (Je sais pas, tu sais, à cette ère de végétarisme.), de nos amis (Je suis pas certaine de comprendre... | Lol, t'es fucké.), de notre mère (Pourquoi pas "Poulet" tant qu'à y être?), de nous-même (Ça n'a pas de sens, c'est absurde!), hé bien que malgré tout ces commentaires l'idée fasse son chemin et soit appréciée. Sans trop comprendre, on commencerait à aimer ce nom. À ne plus penser à d'autres voies. À travailler sur notre projet en l’appelant quotidiennement ainsi.

Fin des hypothèses

Alors je vous le dit, mon projet se nomme pour le moment "Bœuf Communications". Je l'appelle toujours titre de travail, parce que demeure dans ma tête un questionnement sur ce choix, interrogation que certains partagent probablement. 

Peut m'importe, pour l'instant c'est le nom que j'aime, c'est le nom que j'utiliserai pour parler de mon projet.


Au-delà de ce sujet...

Je me dis que ça doit être tellement difficile de choisir le nom de ses enfants.

lundi 18 octobre 2010

Communications internes; de l'importance du journal d'entreprise

Dans le passé...

Ceux qui ont travaillé avec moi le savent, j'accorde une importance particulière à l'implantation d'un journal interne dans une entreprise. Chez mon ancien employeur, des problèmes de communication découlant d'une croissance très rapide affectaient selon moi l'efficacité de l'entreprise. J'ai décidé d'agir pour améliorer la situation. D'employer un moyen permettant de partager l'information entre les différentes équipes de travail pour conserver une belle chimie. Un outil auquel on accorderait davantage d'attention qu'à un simple courriel, et qui travaillerait non seulement à transmettre du contenu mais également à forger une culture d'entreprise. J'ai donc développé un premier numéro du journal interne, puis j'ai vendu l'idée à la direction. Par la suite, en étudiant en communications à l'UQÀM, j'ai pu modifier le journal en regard de nouvelles notions que j'avais apprises. Ce journal, j'y suis attaché car c'est 5 ans de ma vie pour un total d'environ 60 numéros originaux. Disons que j'y ai cru, j'y crois encore et y croirai demain. (Merci Francis Cabrel de m'inspirer...!)

Dans le futur....

Dans le projet entrepreneurial que je développe, j'aspire entre autres à offrir aux PME des services de communications internes, dont celui de la conception d'un journal interne. Le journal interne est un outil d’une utilité sous-estimé. Grâce à celui-ci, l’entreprise peut augmenter considérablement le sentiment d’appartenance des travailleurs envers leur emploi. Le journal interne est, j'en suis convaincu, un véritable catalyseur de la culture propre de chaque compagnie. À raison de quelques heures de travail par mois, c’est un outil abordable qui permet des résultats impressionnants. Je désire offrir cette opportunité aux entreprises qui n'ont pas le temps ou le personnel pour développer, rédiger et mettre en page leur propre journal.


Représentation vite faite de l'offre de service. À venir bientôt, un billet qui explique "De quessé Boeuf Communications?"

L'idée est que ce papier devienne un rendez-vous. Distribué à un moment précis, le journal interne deviendra une pause dans la routine attendue de tous. Une photo ponctuelle de l'évolution de l'entreprise. Bien sûr, plusieurs entreprises communiquent déjà par courriel, sur un babillard ou sur un blogue interne. Mais je crois fondamentalement que de prendre un bout de papier dans ses mains, de prendre le temps de le lire,  de le transporter du travail à la maison et de le laisser traîner pour les colocs ou la famille, que tout cela rend l'expérience plus pertinente que n'importe quel courriel rapidement lu et classé.

Dans les faits....

Mon expérience m'a toutefois appris que bien que le journal interne permette de favoriser une cohésion entre les employés, lorsque l'ambiance positive dans l'entreprise est au rendez-vous, il peut aussi être totalement inutile dans un contexte d'opacité et de censure. Il est important de comprendre que ce n'est ni un outil de promotion des idées de la direction ni de celles des employés. Le journal interne est vivant, organique et doit grouiller d'informations exclusives, de propositions loufoques, de vérités et de transparence.


Pour qu'un tel outil puisse obtenir les résultats escomptés, il faut une juste part de sérieux et de divertissement. 

Un article très pertinent et facile à lire sur la mise en place d'un journal interne:

Votre entreprise pourrait être intéressée par un journal interne? Écrivez-moi pour prendre un rendez-vous ou si vous avez des questions.

vendredi 15 octobre 2010

C comme dans ... c'est parti!

Commençons tout doucement. En simplicité. Un billet léger, pour voir l'effet et ajuster.

Habituellement, lorsqu'on démarre une conversation, on se présente. Et comme le blogue est un outil favorisant la communication bidirectionnelle, je me verrais mal sauter cette étape.

Je suis Pierre-Luc Décarie, j'habite à Montréal, dans la province de Québec. Titulaire d'un baccalauréat par cumul de certificats (communication, publicité et scénarisation), je me transforme tranquillement en travailleur autonome / entrepreneur indépendant grâce à un projet que je développe.

"Pourquoi bloguer?", voilà une question que je me suis posée à plusieurs reprises. Même que parfois, la réponse fût de créer un blogue. Il s'est par contre souvent avéré que je n'avais pas la rigueur de trouver des sujets et développer des articles pertinents. Dernièrement, trois raisons de lancer ce blogue se sont toutefois imposées:

1- Le livre de Michelle Blanc, "Les médias sociaux 101", qui encourage fortement l'ouverture d'un blogue pour toute entreprise. Étant donné que je vise à devenir travailleur autonome, aussi bien me familiariser avec cet outil.

2- Le concours de L'Intercom, qui recherche un blogueur officiel. Leur entreprise promouvant l'importance d'encourager les commerçants, musiciens et artisans québécois dans une optique de développement social, communautaire et économique, voilà un projet qui m'interpelle.

3- Le défi d'entreprendre qui peut sembler plus facile ainsi. En partant à mon compte, je renonce à une certaine stabilité et me lance dans le vide. En rédigeant ce blogue, quelle belle occasion de partager le développement de mon projet... ou simplement de relâcher la pression un peu!

Alors voilà, c'est parti!